Nom : Adenor
Prénom : Mavis
Surnom: Adény
Ages:
-Quel âge paraissez vous avoir aux yeux des autres ? 17 ans
-Quand êtes vous née? Le 21 juin 1804
-Quel âge aviez-vous quand vous avez été étreint? 17 ans
-Depuis combien de temps êtes-vous vampire? Depuis plus de 200 ans
- Etes-vous plus ou moins mur que vous le semblez. Non
Clan: Gangrels
Statut: A voir au fil du rp^^
Votre Sire :
Cet homme très présent dans la vie de Adenor était grand, aux cheveux noirs. Il a trouvé sa place dans sa vie en quelques jours. Ils se trouvaient les deux en phase grace à la peinture et à la musique. Il lui a appris tout ce qu'il s'avait, la jeune fille le trouvait fascinant et meme aujourd'hui elle le respecte beaucoup. Il est très habile quand il s'agit d'être locace et convaincant, ce fut un long discours qui fut le préliminaire avant la morsure (voir naissance en tant que vampire)
Physique :
Adenor est petite, elle a une carure plutôt imposante malgré sa petite taille. Ses cheveux sont noirs et retombent sur sa taille. Son visage est souvent impassible quand aux évenement qui l'entourent, elle a les grands yeux verts en amande et son nez fin agrémente le tout. Adénor est très mince, elle peut faire peur à beaucoup d'humains à cause de son apparence morbide. Quelques taches de rousseur font leurs apparition quand sa peau rougit un peu.
Caractère (façon entretien avec un vampire^^) :
D’aussi loin que je me souvienne j’ai toujours respectée les règles. J’ai grandi avec la certitude que nous vivions dans un monde juste et équilibré. J’ai toujours eu foi dans les institutions bienveillantes et sages. Je leur ai confié l’orientation de ma vie car leur séculaire savoir semblait me garantir un bonheur pérenne. Me serais-je trompé ?
J’ai un sens aigu de la justice. Je sais, c’est curieux de présenter la chose de cette manière mais c’est pourtant cela. C’est quelque chose d’inné, toute petite déjà je savais distinguer le bien du mal, pas de manière abstraite, non, du concret, de l’universel, de façon totalement désintéressée et impartiale. Je résolvais souvent les conflits de mes petits camarades et mes solutions paraissaient si évidentes et si simples que les disputes se soldaient par une expression ahurie sur le visage de chacun devant l’incontournable vérité face à laquelle je les confrontais.
Low profile ! C’est l’attitude que j’ai toujours adoptée, celle que l’on m’a souvent conseillé. Les adultes sont moins flexibles que les gamins, c’est absurde mais c’est comme ça, à croire que la somme de conneries distillée par les parents, les profs et les chefaillons en mal de reconnaissance réduit le champ opératoire d’un cerveau qui avait pourtant toutes ses chances.
Ego ! C’est le maître mot, tous les malheurs, petits ou grands, découlent de ce simple état. Faire passer son propre orgueil avant son cerveau rationnel conduit tôt ou tard dans une impasse. Les plus concernés l’ont appris à leurs dépens, les plus intelligents ont su mettre de l’eau dans leur vin, les autres sont morts. Croire que nous sommes au cœur d’une problématique ce n’est pas faire preuve de responsabilité, juste penser que nous sommes les seuls à comprendre un système à la portée de tous.
Notre réalité n’est qu’un vaste tissu de mensonges, notre bonheur conditionnel n’est que le résultat de la somme des intérêts privés des plus cyniques. Tout à un prix, même le rien. Je ne respecte plus rien. Mon sens inné de la justice est devenu ma seule loi et aucune institution, qu’elle qu’en soit la nature, n’interfère sur ce qu’exprime mon cœur. Je ne prétends pas ne pas commettre d’erreurs, c’est notre lot commun, mais celles-ci m’appartiennent et cela change tout.
Histoire :
Ce soir, pluie, vent, temps gris : l'avantage, c'est que vous pouvez ouvrir les volets tranquillement même à minuit sans être éblouis par la lumière du jour. Les vampires ont besoin d'attendre la nuit pour sortir de leurs cercueils douillets. Un soir qui en rappelle d'autres tout en étant différent comme celui où l'ours à lunettes qui tient la laverie automatique à coté de l'hotel me disait en plongeant son regard coercitif dans le mien :
"C'est pas un temps d'enculé, ça?"
Mon devoir était sans doute de valider par un oui cette question qui ressemblait à une affirmation ce que je fis sans conviction alors il renchérit en masticant un chewing gum qui n'existait pas comme il le faisait souvent :
"Ca, c'est vraiment un temps d'enculé !"
Il crachait presque sur le "culé" final qui du coup prenait une autre dimension. Son regard avait changé, il semblait presque menaçant pas envers moi, non, mais alors envers qui puisque nous étions seuls? Le responsable, Dieu sans doute, je sentais qu'il n'osait pas me le demander mais si je connaissais son adresse on pourrait faire une expédition tous les deux et défoncer la gueule de cet enc...
Ma vie devient insipide depuis que je ne cotois plus mon frère. je ne suis entouré que de misèrables, qu'est ce qu'un misérable selon moi?
L'humain et son pédant pendant l'humanisme ont fait leur temps, place aux posthumains, aux puces nanotechnologiques dans le cerveau, à l'humain génétiquement modifié, le tas d'atomes qu'ils sont est largement perfectible et la science permet de le faire, la démonstration est plus probante à chaque jour qui passe. Un chose semble certaine : le monde, ce grand M malheureux ne pourra pas continuer éternellement ainsi en se donnant pour objectifs la croissance économique et démographique, épuisant les ressources de la planète en générant d'inévitables tensions entre les peuples. La conquête spatiale n'est pas pour demain, elle semble même impossible pour les hommes tels qu'il sont aujourd'hui. On peut actuellement envoyer des robots qui prennent des photos ou des échantillons mais guère plus. Il faudra bien d'une manière ou d'une autre faire sauter les barrières de l'éthique. Tout cela me semble si lointain presque aux confins de l'impossible.
Mon cerveau, mon pauvre cerveau qui s'obstine à écouter de débalage de connerie trouve son repos dans la solitude et dans l'art. Voici ce que devient ma triste existence. J'en devient à être aussi dur avec les autres qu'avec moi meme. Pourquoi? Boarf, le masochisme naissant dans mon crâne m'est nécessaire maintenant, alors pourquoi m'en séparer?
Je décide de sortir et de prendre l'air au rythme de la vie nocturne londonnienne.
Une chose que je n'ai jamais pu supporter, c'est de voir de vieux clochards poicres et superdus, vraiment les vieux refrains poicres de leurs ancêtres, en faisant blop blop entre les deux comme s'ils avaient tout un bastringue poicreux dans leurs vieilles tripes pourries ». Citation d’Alex dans Orange mécanique. Et oui mes chers droogies c’est bien de clochard. J'aime le cinéma et sa manière de détourner la vie elle meme.
Ils sont partout, certains extrémistes pensent même que les supprimer serait un remède à la pauvreté. Ca se tient. D’ailleurs c’est ce qu’on fait, sauf qu’au lieu de prendre des flingues, on laisse le gel les faire crever à petit feu. C’est ça le modèle social. Personnelement je me contente de leur pauvre carcasse.
Vivre en sachant tout cela, vivre en étant demi humain voir meme, plus du tout humain! Cela fait 200 ans que j'y suis habituée alors, comme chaque nuit, je continue mon manège.
- En quoi votre enfance a-t-elle été unique ?
De parents artisans boulangers, la petite Adenor ne se souvient que d'une chose, elle avait un frère, plus jeune......le petit....elle ne se souvient plus! Adenor se souvient qu'elle l'aimait beaucoup, elle aimait entrer dans l'entreprise familiale pour sentir le pain chaud sortant du four, il ne lui reste que cela, une odeur et un visage. Une scène vient souvent la hantée, un homme entre dans une pièce et lui dit qu'il est partit, sa mère entre alors à son tour et lui dit qu'il est mort, sa seule raison de vivre est mort, son frère. L'école, elle n'a pas connu, tout d'abord parce que c'était une fille et parce que les pauvres mettaient rarement leurs enfant à l'école. Adénor était bercée par le temps et par ses racines, c'est tout ce qui lui fallait. Quand elle veut retrouver sa force et sa vigueur, elle y retourne souvent, mais maintenant tout est différent. L'écosse, oui c'est bien la bas qu'elle se sent le plus en sécurité.
Seul reste son mentor, lui seul connait sa protégée dans les moindres détails.
Sa naissance en temps que vampire :
De sa naissance en tant que vampire, Adénor se souvient d'un long discours, lui seul aurait pu dire cela:
"Prendre de la distance, un peu, beaucoup….Ecrire, repousser de quelques lettres des petits morceaux de vie ou de non vie. Se rendre compte, comme on rendrait compte à son reflet, de ce qui n’est rien, rien que des images qu’on a regardées, à peine effleurées. Je continuerai ici. L’océan des mots, de l’invisible des octets, est immense. L’encre n’existe pas alors je n’en manquerai pas. Si l’amour n’existe pas je n’en manquerai pas non plus. Ce devrait être ainsi. Passer, se poser, regarder. Comme dans ce rêve que j’avais fait. On m’avait posée là, près d'une petite fête de village et je voyais défiler dans l’urgence, les sourires, les cris, les mouvements. Je regardais seulement. Cependant je n’entendais pas les pensées. Je ressentais, à chacun des passages, les craintes, les frayeurs comme les joies intenses.
C’était ça la vie ici, du mouvement et une fête, des jeux, des peurs aussi, des peurs qu’on cherche bien souvent. Pour se croire, non, pour se sentir vivant."
Lui, il n'a pas de nom, Adénor l'appelle souvent "père", mais meme, elle n'a pas besoin de l'appeler, il sais! Il n'a eu qu'a être la, la dans ce parc, tout les jours de sa courte existence, Adénor se trouvait dans ce parc en fin de journée, meme lorsque le soleil se couchait il y avait encore beaucoup de monde. Cet homme tout le monde le connaissait, il était apprécié pour sa gentillesse et son côté mystérieux amusait plus qu'il ne choquait.
L'étreinte fut passionnée et étrange, car elle était douce, Adénor ne s'est pas débattue, elle se contentait de serrer la main froide de cet homme qui s'acharnait à planter ses crocs. C'était la première fois qu'elle se trouvait dans les bras d'un homme, jamais elle n'avait pensée que cela puisse être aussi beau.
Adénor ne fut jamais vraiment effrayé, meme quand les transformations se sont faites, elle savait qu'il était la pour elle. Plus que son père, il était son ami, son frère, son amant, son âme soeur.
L'apprentissage de sa nouvelle vie :
Il lui a appris à survivre parmi les humains, d'être pour eux un modèle et non une attraction. D'être pour eux......une fascination, ils devaient être fascinés mais t'oubliés dans la minute qui suivait. Ce fut un travail à plein temps que d'apprendre les fastes de ce que faisait la vie d'un vampire. Adénor reste toujours en contact avec lui et le revois souvent. Adénor vise ses proies en fonction de son filling naturel, elle ne s'arrete pas à une catégorie. Elle s'amuse beaucoup avec ses victimes, elle a appris à gouter au plaisir de la comédie avant de passer à celui du gout.Une des plus grandes craintes de sa vie était de rencontrer des vampires autres que son maître, mais malgré sa longue vie elle n'en croisa jamais.Adénor s'est contentée de rester en Europe ou elle a visitée divers pays: La France, l'Angleterre, l'Italie, la turquie, la Grèce, la République tchèque, l'Allemagne, la Pologne et la Russie. Elle se contente de vivre dans les hôtels miteux des quatres coins de l'Europe plutôt que de s'établir quelque pars.
Signes particuliers : Aucun
Armes: Desert Eagles 50 AE, poignard XIXème siècle.
