Renji

Nom : Aucun


Prénom : Renji


Ages:

-Quel âge paraissez-vous avoir aux yeux des autres ? 20 ans
-Quand êtes vous née ? En l'an 1487
- Age actuel : 519 ans


Votre Tribus : Les fils de Fenris


Statut: Chef de la tribu "Les Fils de Fenris".


Physique humain : Renji est de taille moyenne pour son âge, c'est-à-dire entre 175 cm et 185 cm. Ses traits fins sont ceux d’un jeune humain de vingt ans et ses yeux sont de couleurs marron foncés, presque noirs. Son teint est bronzé et il possède des cheveux noirs mi-longs. Sa musculature est loin d’être importante, mais elle se voit tout de même. Son corps laisse parfois paraître des cicatrices assez horrifiantes témoignant d’un dur et lourd passé. Contrairement à ceux de son clan, sa pilosité était beaucoup moins importante et a suscité beaucoup de moquerie de la part de ses frères. Il n’a pas de vêtements particuliers car il n’aime pas être sous sa forme humaine.

Physique loup-garou : Sous sa forme animale, Renji est un grand loup gris au reflet 'argent de plus de 2 mètres de haut. Sa musculature est très impressionnante dû à ses longues années de combat. Ses crocs et ses griffes sont toujours aussi remarquables et très aiguisés. La taille de son crâne et de la mâchoire est proportionnelle à son physique.


Caractère : Impulsif, intelligent, passionné, et violent, Renji est aussi insaisissable qu’attirant. Sa férocité et sa ruse dont il fait preuve au combat compensent largement lorsqu’il fait face à plusieurs adversaires.
Renji est un esthète, il aime la beauté et tout ce qui s’en approche. Il ne vit que pour sa passion et semble éprouver beaucoup de sentiment pour les siens. Comme ses aînés lui ont appris, il ne fait confiance qu’à son instinct afin de ne rien regretter sur les conséquences de ses actes. La vue d’un humain ou même l’odeur lui donne une envie folle de tuer. Il n’éprouve guère de sympathie pour les autres clans.


Totem: Fenris
Légendaire Dieu-Loup norvégien, Fenris est assoiffé de sang, puissant et fort. Il ne fait pas de quartier et n'en attend pas. Son patronage donne à la meute 1 pt de plus dans un Attribut Physique (Dex, For ou Vig - chacun choisi), même si cela fait passer l'Attribut au dessus de 5. Tous les Fenris gagnent Gloire.
La tribu des Fils de Fenris respectera la meute un peu plus et lui demandera toujours de venir avec eux lors de chasses frénétiques.



Histoire :

C’était une belle journée d’hiver. La neige était tombée en abondance durant la nuit, recouvrant les toits des demeures où s’initier des vies incertaines. Les routes semblaient vierges de toute vie, laissant ainsi la neige à son état pur, sans défaut, sans trace, pas même celle d’un animal.
Le soleil commençait à percer à l’horizon, laissant ses rayons se refléter sur d’innombrables flocons de neige, abandonnant derrière lui l’astre lunaire parcourir son chemin en solitaire.
La douce vision d’un couché de soleil était un luxe qu’avait perdu bon nombre de lycan. Ces derniers préféraient s’adonner à des songes inutiles, plongeant dans les profondeurs de l’âme afin d’échapper à ce qu’ils croyaient une vie banale, où personne d’autre ne pouvait s’introduire dans l’ultime but de briser leurs rêves, leurs joies ou leurs raisons d’êtres. Espérant que chaque minute de la journée qui se succédera sera d’une incroyable quiétude loin de la guerre, des mœurs lycannes, de la barbarie et des nombreux dégâts de la civilisation humaine.
Une utopie loin de toutes envies, négligé par le peuple aimé de Dieu, pourtant vécu au-delà de leurs yeux fermés…

Pléionée écarta adroitement, à l’aide d’un morceau de bois, les braises du feu allumé un peu plus tôt. Relevant le nez, elle regarda au loin la silhouette de son fils, Renji qui jouait au milieu de la neige en compagnie de son frère Kheldan. Elle souria. Depuis leur naissance, neuf années auparavant, les deux enfants étaient inséparables. Il existait entre eux une complicité et un amour extraordinaires. Souvent, ils paraissaient se comprendre sans avoir besoin d’échanger une parole.
A ses côtés, Lokhar, son mari, découpait prestement à l’aide d’un vieux couteau en silex de larges tranches d’un cerf qu’il avait chassé durant la matinée dans les forêts bordant les montagnes enneigées sous sa forme animale. Ni eux ni leurs enfants ne souffriraient de la faim aujourd’hui.
Pléionée reprit sa tâche sans inquiétude. Les enfants ne risquaient rien tant qu’ils restaient dans les alentours.
Plus tard, lorsque les morceaux de viande parfumés furent disposés sur le lit de braises, Pléionée et Lokhar se vêtirent de vêtements chauds et rejoignirent les petits, qui les accueillirent avec des cris de joie. Bien sûr, il n’était guère prudent d’abandonner leur repas de la journée à la merci d’un inconnu. Mais jamais personne ne s’aventurait dans cette prairie ouverte sur l’immensité des forêts couverte de neige, et située à une bonne vingtaine de lieues du village humain le plus proche.
Pourtant, lorsque tous les quatre quittèrent les plaisirs de la neige pour rejoindre la hutte, Pléionée poussa un cri d’amertume. Le foyer avait été saccagé, et la nourriture avait disparu. Une grande silhouette se dressa devant la famille. Un mauvais sourire étira la mâchoire du loup-garou, dévoilant ainsi ses dents terrifiantes. Apparemment il ne faisait pas parti de leur clan, les Fils de Fenris.
_ Je vous remercie pour ce frugal repas, ironisa-t-il avec un air menaçant.
_Vous n’aviez pas le droit. Nous l’avions chassés nous-mêmes, s’insurgea Lokhar.
D’un mouvement rapide, l’inconnu donna un coup très violent dans le ventre de Lokhar. La victime se plia en deux et s’effondra au sol le souffle coupé à demi inconscient. Aussitôt Kheldan, âgé de neuf ans, se rua sur l’agresseur. Ce dernier gifla le petit garçon à toute volée et le projeta à terre. Un long filet de sang né de sa lèvre éclatée coulait sur son visage inanimé.
Pléionée eut un mouvement de révolte, mais l’ascendant du mâle sur la femme joua pleinement, et elle ne put que ravaler sa fureur, et retenir Renji de commettre un acte irréfléchi. L’autre, les yeux brillant de haine, n’espérait qu’un geste de sa part pour la frapper. Elle voulut se pencher sur son fils évanoui pour le tirer hors de portée de l’intrus mais celui-ci lui décocha un coup de pied. Il grinça d’une voix mauvaise :
_ Je vais vous accorder la vie mais en échange je vais manger votre rejeton car j’ai encore une petite faim, fit-il en posant son regard méprisant sur le corps inerte de Kheldan.
_ Non ! Hurla Pléionée souffrante du coup de pied de l’agresseur.
L’autre ricana.
_Et sinon quoi ?!
Pléionée, terrorisée, tenta dans un effort surhumain de protéger Kheldan, mais l’intrus était bien trop fort pour elle. Alors l’autre s’empara du jeune garçon dans sa gueule et sortit dans une course saccadée mais rapide.
Des larmes de colère et d’impuissance ruisselaient sur les joues de la pauvre Pléionée.

Des années s’étaient écoulées depuis cette dramatique épreuve de la vie.

Pour son âge où normalement un enfant vit dans l’insouciance, Renji avait une vision pessimiste du monde dans lequel il vivait. Il pensait que tous ces êtres gentils et de biens n’étaient en fait que des tyrans de l’humanité. Et juste pour cette raison là, il voulait changer le monde à sa façon, c'est-à-dire en éliminant ces personnes pétries d’insolence et de richesse, ainsi que les humains qui ne cessaient de détruire ses frères de jours en jours.
Sa famille et lui vivaient toujours de leurs chasses et s’étaient retiré loin de toute vie de peur de ressasser de mauvais souvenirs. Son père, Lokhar, avait demandé à un ancien ami du clan d’entraîner son fils Renji.
Pour devenir un lycan digne des Fils de Fenris, Renji devait savoir que les plus jeunes membres du clan sont censés obéir à leurs aînés sans poser de questions, mais ceci n’est plus aussi vrai que cela l’a été. Bien que la tribu ait un amour immense et une loyauté sans limite pour leur clan, ils peuvent dans de rares occasions, trahir les leurs pour asseoir leur position au sein de la fondation. Les Fils de Fenris encouragent les réalisations individuelles à l’intérieur du groupe, y voyant une méthode darwinienne pour assurer la force du clan.
Son Maître lui apprenait tout ce qu’il savait, même à tuer. Renji, enthousiasmé de jours en jours, avait promit à son « tuteur » de le surpasser. Ses entraînements étaient intenses et sans relâche. Une vingtaine d’années avait passée, et une certaine complicité entre le Maître et le disciple s’était nouée. Renji le considérait comme son deuxième père et son Maître comme le fils qu’il n’a jamais eu, mais ils cachaient tout deux leurs sentiments. Lokhar devina leurs sentiments et les laissa faire avec une petite pointe de jalousie.
Le jour où le disciple devait surpasser le Maître arriva après ces longues périodes d’acharnement et de travail. Le Maître, ce jour là, lui lança un de ses sourires qu’il faisait toujours lorsque quelque chose lui paraissait convenable. Ce dernier lui fit promettre qu’il devait toujours vivre de ses rêves quoi qu’il arrive et quoi qu’il en coûte. Renji respecta la volonté de son deuxième père.
Après de nombreuses années de combat contre la civilisation humaine et les guerres entre les lycans et les vampires, sa détermination à accomplir ses rêves était bien présente, alors il partit dans les villes pour relever les épreuves qu’il s’était imposé : la survie. Il laissa derrière lui les siens.



Signes particuliers : Ses poils gris aux reflets d'argent.


Armes: 2 Beretta13 et une épée.